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vendredi 21 décembre 2007

Conference de Bali

Voici les conclusions de la Conference de Bali :

- Projets de lutte contre la déforestation en aidant les pays emergents, sachant que les emissions à effets de serre dûes à cette déforestation représente 20% des emissions mondiales...

- Aide aux pays emergents pour faire face aux changements climatiques engendrés...

- Précision, sans objectifs précis (hum), sur des protocoles de travail d'ici à 2 ans (les USA s'y sont engagés)

- Réduction de 25 à 40% des emissions à effets de serre pour les pays ayant ratifié le Traité de Kyoto (horizon 2020) afin de limiter la hausse des températures à 2 ou 3°C...

Si les conclusions de cette conference sont un minimum, est-ce suffisant pour enrayer le processus de bouleversement climatique ? Ne faudrait-il pas une remise en cause radicale de notre façon de consommer, de vivre, bref, de voir notre monde...

Voici un petit poème, façon slam, qui illustre assez bien notre situation...

"Je suis la Terre

Percée trouée vidée labourée arrachée laminée étripée
Lynchée écorchée lacérée étranglée lyophilisée écrasée
Griffée pompée éviscérée et déchiquetée

Je suis la Terre et mon corps n’en peut plus,
mon souffle se perd et mon sang est pollué.

Depuis des millénaires vous me passez dessus,
je suis votre mère et vous me violez.

Assez de galères, vous continuez je vous tue !

dimanche 9 décembre 2007

Les Animaux Amoureux

Dauphins, lions, poissons clowns, kangourous... La vie amoureuse des animaux comme vous ne l'avez jamais vue... Un spectacle touchant, merveilleux et écologique pour toute la famille, le 19 Décembre au cinéma.
(Merci à Thomas du forum Ergonia pour la vidéo)

vendredi 30 novembre 2007

La Jeunesse

En ces temps où tout le monde veut rester ou encore paraître jeune, meditez ce poème...

LA JEUNESSE

La jeunesse n'est pas une période de la vie.

Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,

Une qualité de l'imagination: une intensité émotive.

Une victoire du courage sur la timidité,

Du goût de l'aventure sur l'amour du confort.


On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années:

On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.

Les années rident la peau: renoncer à son idéal ride l'âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs

Sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre

Et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.

Il demande comme l'enfant insatiable: Et après?

Il défie les événements et

Trouve de la joie au jeu de la vie.


Vous êtes aussi jeune que votre foi.

Aussi vieux que votre doute.

Aussi jeune que votre confiance en vous-même.

Aussi jeune que votre espoir.

Aussi vieux que votre abattement.


Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.

Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.

Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.


Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme

Et rongé par le cynisme,

Puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Samuel Ullmann (1840-1924)

mardi 27 novembre 2007

Lao-Tseu et Confucius

Puisqu'on en parle beaucoup en ce moment sur les forums d'Ergonia, quelques citations de grands noms de la philosophie orientale.

Lao-Tseu

Arrêtez le mal avant qu'il n'existe ; calmez le désordre avant qu'il n'éclate.

C'est ce qui manque qui donne la raison d'être.

C'est la conscience humaine du Beau qui différencie le Beau du Laid.

Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage.


Celui qui excelle ne discute pas, il maîtrise sa science et se tait.

Celui qui sait se contenter sera toujours content.

Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles.

Connaître les autres, c'est sagesse. Se connaître soi-même, c'est sagesse supérieure.

De l'argile, nous faisons un pot, mais c'est le vide à l'intérieur qui retient ce que nous voulons.

Demeure aussi prudent au terme qu'au début ; ainsi tu éviteras l'échec.

Si vous n'êtes pas dévots, en ce monde, vous êtes détruit dans l'autre.

Les morts ne peuvent plus grandir.

Ils ne font pas ce qu'ils disent. Ils ne disent pas ce qu'ils font.

Celui qui hait son ennemi a perdu d'avance.

Chacun sa gloire, chacun son combat.

Il n'y a d'avenir que pour ceux qui regardent en avant.

Attaquer le mal à sa racine est le seul moyen de voir les feuilles reverdir.

Réfléchir, c'est vivre !

L'hivers ne dure que jusqu'au printemps.

Le destin est devant notre porte.

Ne croyez pas en ce qu'ils disent. Croyez en ce qu'ils font.

Il n'y a de la place que pour la Lumière. Les ténèbres resteront au dehors.

La vie est dure mais vaut la peine d'être vécue.


Heureux les braves car le royaume des cieux est à eux.

Ceux qui avancent sont ceux qui font des pas en avant.

La discrétion est d'une grande valeur.

Stimuler des morts me parait une démarche inutile mais faire avancer les vivants est bien plus gratifiant.

Confucius

Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de la reconnaissance.

Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous.

Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux.

C'est un tort égal de pécher par excès ou par défaut.

Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir.

Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres.

Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.

Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés.

Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.

Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions.


L'archer a un point commun avec l'homme de bien : quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible, il en cherche la cause en lui-même.

L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte.

L'homme de bien est droit et juste, mais non raide et inflexible ; il sait se plier mais pas se courber.

La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.

La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.

La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas.

Le sage a honte de ses défauts, mais n'a pas honte de s'en corriger.

Le silence est un ami qui ne trahit jamais.

Les fautes des hommes sont relatives à l'état de chacun.

Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n'est pas forcément le pot qui est vide.
Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté.

Notre plus grande gloire n'est point de tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons.

Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve.

Oublie les injures, n'oublie jamais les bienfaits.

Pas trop d'isolement ; pas trop de relations ; le juste milieu, voilà la sagesse.

Plutôt que de maudire les ténèbres, allumons une chandelle, si petite soit-elle.

Pour un mot, un homme est réputé sage ; pour un mot, un homme est jugé sot.


Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.

Que l'on s'efforce d'être pleinement humain et il n'y aura plus de place pour le mal.

Qui comprend le nouveau en réchauffant l'ancien peut devenir un maître.

Qui ne connaît la valeur des mots ne saurait connaître les hommes.

Une petite impatience ruine un grand projet.

Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir.

mardi 13 novembre 2007

Connais-toi toi même

Comme le dit Socrate : "Connais-toi toi même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux "

Et on pourra ajouter : Et tu connaîtras le Dieu qui est en toi.

Comment bien te connaître ?
Regarde en toi !

Cherche en tout premier lieu les qualités et les défauts cités précédemment, Reconnais-les !

Affronte-toi

Ne te mens pas, sois objectif !

Ne te trouve aucune excuse, personne n'est là pour te juger.

Lorsque tu auras établi tout ce que tu fais et tout ce que tu es capable de faire en bien ou en mal, fais le bilan du positif et du négatif de ta vie .

N'hésite pas à prendre un stylo et du papier, partage ta feuille en deux, dans une des colonnes, inscris ce que tu fais de beau et de bien et ce qui ne l'est pas dans l'autre.

Si tu es malheureux, cherche pourquoi. Analyse toi.

Viens et reviens sur le jugement que tu portes sur toi même.

Prends le temps nécessaire pour faire cette investigation, cela ne peut se faire en quelques minutes

L'objectivité de cet examen est le point de départ impératif et incontournable si tu veux vraiment faire cette quête.

vendredi 26 octobre 2007

Un parfum d'Orient

Soudain, la terre trembla.

Une vapeur dorée s'échappa du sol et m'enveloppa.
Je me sentis transformé en image dorée, et mon corps me parut aussi léger qu'une plume.

D'un seul coup je compris la nature de la création : la Voie du Guerrier est celle de la manifestation de l'Amour divin, un esprit qui embrasse et nourrit toute chose.

Des larmes de gratitude et de joie coulèrent le long de mes joues.

Je vis la terre entière comme ma maison, et le soleil, la lune et les étoiles comme mes amis les plus proches.

Morihei Ueshiba, fondateur de l'Aïkido

La traduction mise en vers du poème If... de Rudyard Kipling

Si.....

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent;
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront
à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling

dimanche 7 octobre 2007

"Un jour sur Terre", sortie le 10 octobre.

Périple spectaculaire à travers les saisons, ce documentaire nous transporte de l'océan Arctique au printemps à l'Antarctique en plein hiver. Les toutes dernières technologies en matière de prise de vue en haute définition ont permis de tourner des images d'une beauté à couper le souffle et de mettre en valeur la vie qui palpite et bouillonne à chaque instant, sur le moindre centimètre carré de notre planète.

Les Vers Dorés de Pythagore

Honore en premier les Dieux immortels dans l’ordre qui leur fut assigné par la Loi.


Respecte le serment. Honore ensuite les Héros glorifiés.

Vénère aussi les Génies terrestres, en accomplissant tout ce qui est conforme aux Lois.

Honore aussi ton père et ta mère et tes proches parents.

Entre les autres hommes, fais ton ami de celui qui excelle en vertu.

Cède toujours aux paroles de douceur et aux activités salutaires.

N’en viens jamais, pour une faute légère, à haïr ton ami. Quand tu le peux, car le possible habite près du nécessaire.

Sache que ces choses sont ainsi, et accoutume-toi à dominer celles-ci :
la gourmandise d’abord, le sommeil, la luxure et l’emportement.

Ne commets jamais aucune action dont tu puisses avoir honte, ni avec un autre, ni en ton particulier. Et, plus que tout, respecte-toi toi-même.

Pratique ensuite la justice en actes et en paroles.

Ne t’accoutume point à te comporter dans la moindre des choses sans fléchir.

Mais souviens-toi, que tous les hommes sont destinés à mourir ; et parviens à savoir tant acquérir que perdre les biens de la fortune.

A l’égard de tous les maux qu’ont à subir les hommes de par le fait des arrêts augustes du destin, accepte-les comme le sort que tu as mérité ; supporte-les avec douceur et ne t’en fâche point.

Il convient d’y remédier, dans la mesure que tu le peux. Mais penses bien à ceci : que la destinée épargne aux gens de bien la plupart de ces maux.

Beaucoup de discours, lâches ou généreux, tombent devant les hommes : ne les accueille pas avec admiration, ne te permets pas de t’en écarter. Mais situ vois qu’on dit quelque chose de faux, supporte-le avec patience et douceur.

Quant à ce que je vais te dire, observe-le en toutes circonstances.

Que jamais personne, ni par ses paroles, ni par ses actions, ne puisse jamais t’induire à proférer ou à faire ce qui pour toi ne serait pas utile.

Réfléchis avant d’agir, afin de ne point faire de choses insensées, car c’est le propre d’un être malheureux de proférer ou de faire des choses insensées. Ne fais donc jamais rien dont tu puisses avoir à t’affliger dans la suite.

N’entreprends jamais ce que tu ne connais pas ; mais apprends tout ce qu’il faut que tu saches et tu passeras la vie la plus heureuse.

Il ne faut pas négliger la santé de ton corps, mais avec mesure lui accorder le boire et le manger, l’exercice, et j’appelle mesure ce qui jamais ne saurait t’incommoder.

Habitue-toi à une existence propre et simple ; et garde-toi de faire tout ce qui attire l’envie.

Ne fais pas de dépenses inutiles, comme ceux qui ignorent en quoi consiste le beau.

Ne soit pas avare non plus : la juste mesure est excellente en tout.

Ne prends jamais à tâche ce qui pourrait te nuire, et réfléchis avant d’agir.

Ne permets pas que le doux sommeil se glisse sous tes yeux, avant d’avoir examiné chacune des actions de la journée.

En quoi ais-je fauté ? Qu’ais-je fait ? Qu’ais-je omis de ce qu’il me fallait faire ?

Commence par la première à toutes les parcourir. Et ensuite, si tu trouves que tu as commis des fautes, gourmande-toi ; mais si tu as bien agi, réjouis-toi.

Travaille à mettre ces préceptes en pratique, médite-les ; il faut que tu les aimes, et ils te mettront sur les traces de la vertu divine, j’en jure par celui qui transmit à notre âme le sacré quaternaire, source de la nature dont le cours est éternel. Mais ne commence pas à prendre à tâche une œuvre sans demander aux Dieux de la parachever. Quand tous ces préceptes te seront familiers, tu connaîtras la constitution des dieux immortels et des hommes mortels, tu sauras jusqu’à quel point les choses se séparent, et jusqu’à quel point elles se rassemblent.

Tu connaîtras aussi, dans la mesure de la justice, que la nature est en tout, semblable à elle-même, de sorte que tu n’espéreras point l’inespérable, et que plus rien ne te seras caché.

Tu sauras encore que les hommes choisissent eux-mêmes et librement leurs maux, misérables qu’ils sont ;ils ne savent ni voir ni entendre les biens qui sont près d’eux. Peu nombreux sont ceux qui ont appris à se libérer de leurs maux.

Tel est le sort qui trouble l’esprit des mortels. Comme des cylindres, ils roulent çà et là, accablés de maux infinis.

Innée en eux, en effet, l’affligeante discorde les accompagne et leur nuit sans qu’ils s’en aperçoivent ; il ne faut point la provoquer, mais la fuir en cédant.

O Zeus, notre père, tu délivrerais tous les hommes des maux nombreux qui les accablent, si tu montrais à tous de quel Génie ils se servent !

Mais toi, prends courage, puisque tu sais que la race des hommes est divine, et que la nature sacrée leur révèle ouvertement toutes choses.

Si elle te les découvre, tu viendras à bout de tout ce que je t’ai prescrit ; ayant guéri ton âme tu la délivreras de ces maux.

Mais abstiens-toi des aliments dont nous avons parlé, en appliquant ton jugement à tout ce qui peut servir à purifier et à libérer ton âme. Réfléchis sur chaque chose, en prenant pour cocher l’excellente intelligence d’en haut.

Et si tu parviens, après avoir abandonné ton corps dans le libre éther, tu seras immortel, incorruptible, et à jamais affranchi de la mort.